Dans un article posté le 21 mai 2014, j’ai longuement traité du cas Jamel Leulmi, en regard des critères permettant de distinguer la pathologie perversion narcissique.
Je n’ai pas suivi cette affaire après la publication de mon article et je ne savais donc pas :
– que Monsieur Jamel Leulmi avait été condamné en première instance le 22 mai 2014 à 30 ans de réclusion criminelle par la Cour d’Assises d’Evry
– que Monsieur Jamel Leulmi avait fait appel ce même jour, ceci permettant à Monsieur Leulmi d’être placé sous le statut de la présomption d’innocence jusqu’au nouveau jugement.
– que Monsieur Jamel Leulmi avait été condamné en avril 2015 à un mois de prison avec sursis pour utilisation d’un téléphone portable en cellule (voir l’article du Parisien du 11 avril 2015 à ce sujet).
Sachant que mon article évoquait nommément Jamel Leulmi, mais aussi sa dernière compagne Céline David, j’ai par la suite reçu plusieurs messages de la part de Madame David.
Céline David, m’a demandé d’enlever mon article de l’Internet, ce que j’ai décidé de faire finalement aujourd’hui dimanche 18 octobre 2015 par précaution.
Toutefois, j’ai souhaité mettre les messages de Mme David en ligne afin que tout le monde puisse constater de façon transparente, de ce qui m’a été écrit :
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Le jeu. 05 juin 2014 à 13h44 :
Bonjour
Je suis Mlle DAVID Céline.
Je vous informe que je viens de faire noter par PV la présence de mon nom dans votre article ce qui est un acte de diffamation ainsi que cet article sur jamel LEULMI qui est, toujours présumé innocent depuis son appel.
Pour information, votre article est truffé de mensonges, et notamment sur moi. Lorsque vous reprenez des articles, essayez au moins de le faire correctement.
CordialementCordialement
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Le 17 octobre 2015 à 23h03, Madame Céline David m’a envoyé ce message :
Bonjour.
Je vous ai déjà contacté concernant ce lien que vous continuez a lasser en ligne.
Je vous ai prévenu que M.LEULMI Jamel est présumé innocent jusqu’a son procès en appel.
Je vous informe que si ce lien est toujours en ligne sous 48H, nous nous verrons dans l’obligation de déposer plainte contre vous pour diffamation et violation de la présomption d’innocence.
NOTA : Je précise que dans le champ d’adresse mail pour ce message de 23h03, Mme Céline David a mis comme adresse mail de contact une adresse qui est au nom de J Leulmi.
Ceci, je pense, est de nature à poser quelques questions. Est-ce un manque de rigueur et de sérieux ? Une tentative de manipulation ? Je ne sais pas, et je ne suis pas juge. Mais en tous cas, c’est un fait.
Je précise enfin que dans les deux autres messages qu’elle m’a envoyé, Madame Céline David a communiqué ce qui semble être son adresse personnelle privée, et non une adresse au nom de Monsieur JLeulmi.
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Le 17 octobre 2015 à 23h13, (soit 10 minutes plus tard), Madame Céline David m’a envoyé cet autre message :
Bonsoir
Je viens de lire de nouveau votre article sur Jamel LEULMI et je me rend compte que vous m’avez cité. Vous avez donné mon nom et mon prénom alors que j’ai toujours caché mon identité. Puisque vous reprenez tous les articles de presse, vous pourrez vous en rendre compte.
Me concernant, je vais déposer une plainte.
J’envoie la copie de cet échange ainsi que le lien a mon avocat de suite.
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Suite à ces trois messages dont deux reçus hier, mon article est donc dépublié pour le moment.
Toutefois, si vous souhaitez que je vous l’envoie afin de le lire, vous pouvez m’envoyer un message.
Le procès en appel de Monsieur Jamel Leulmi devrait avoir lieu, de mi-janvier à mi-février 2016, ce qui peut-être, apportera de nouveaux éléments de compréhension dans cette affaire.
Si j’en ai le temps, il est possible que je revoie mon article par la même occasion, afin de pouvoir publier librement mon analyse sans être menacé cette fois-ci de violation de la présomption d’innocence ou de diffamation…
Tanguy Bodin-Hullin, le dimanche 18 octobre 2015.
Note ajoutée le 24/10/2017 :
La cour d’appel a confirmé le 12 février 2016 la peine prononcée lors du premier procès de Jamel Leulmi, à savoir 30 ans de réclusion criminelle, et l’a assortie d’une période de sûreté de 18 ans.
Suite à cette confirmation, je ne crains plus d’éventuelle plainte pour violation de présomption d’innocence ou diffamation, et je prends la décision de remettre en ligne aujourd’hui (24 octobre 2017) l’article que j’avais écrit le 21 mai 2014.